Ethique et médiation

  • La confidentialité: tout ce qui sera évoqué ne pourra être révélé
  • La neutralité: le médiateur n’émet aucune opinion personnelle ni ne donne aucun avis sur les interventions des parties. la solution est propre aux personnes, parties prenantes de la médiation.
  • L’impartialité: respecter un équilibre dans l’attention portée à chacune des personnes. Elle est définie comme l’absence de parti pris.
  • L’indépendance: le médiateur n’entretient aucun lien avec l’une ou l’autre des parties. Le médiateur a une obligation de moyen et non de résultat. 
  • La liberté: aller en médiation est un choix courageux. C’est une responsabilité d’accepter d’écouter l’autre. C’est aussi la liberté d’interrompre ou de poursuivre le processus.

« L’indépendance est un statut, l’impartialité une vertu » Robert Badinter.

Une démarche « gagnant-gagnant »

Le processus est fondé sur un engagement volontaire des parties. La nomination d’un médiateur par les parties ou par un juge, accompagné d’un spécialiste ou pas, permet de comprendre le différend et mettre en oeuvre une procédure adaptée en vue de concrétiser un accord entre les parties et ce en toute confidentialité, de renouer le dialogue, de retrouver des relations apaisées.


Les Médiateurs respectent le code de déontologie rédigé par le Rassemblement des Organisations de la Médiation (ROM)

– Pour en savoir plus: clic

Extrait: « La médiation, qu’elle soit judiciaire ou conventionnelle, est un processus structuré reposant sur la responsabilité et l’autonomie des participants qui volontairement, avec l’aide d’un tiers neutre, impartial, indépendant et sans pouvoir décisionnel ou consultatif, favorise par des entretiens confidentiels, l’établissement et/ou le rétablissement des liens, la prévention, le règlement des conflits.« 

Comment entrer en médiation et comment cela se passe?

Vous êtes motivé(e)s, prêt(e) à vous engager dans un processus de médiation?

  • Dans un 1er temps le médiateur recevra séparément les personnes pour définir les thèmes à aborder, fixer les règles, définir des objectifs…Le médiateur invite les personnes à se rencontrer pour discuter. A ce stade, la signature d’une convention d’entrée en relation fixera le cadre de la médiation.
  • Puis, dans un 2ème temps, une réunion plénière peut être envisagée. D’autres entretiens individuels ou réunions plénières peuvent être organisés selon les besoins pour accompagner les parties dans leur recherche d’une solution à leur différend.
  • Dans un 3ème temps, quand les points clés auront été identifiés pour bien comprendre la situation, le médiateur pourra, en tant que facilitateur, solliciter les parties pour qu’elles proposent la ou les solutions au différend.
  • Enfin, si celle(s)-ci paraissent réalisables, et acceptées par les parties,le processus se terminera par la rédaction d’un accord et sa signature.

Puis- je me faire accompagner de mon Conseil?

Bien que ce ne soit pas une obligation, les parties peuvent se faire accompagner de leur avocat ou de toute autre personne dans la mesure où cela facilite la médiation et que l’équilibre entre les parties est respecté ainsi que la confidentialité des échanges. En aucun cas, le Conseil ne se substitue à son client. Les avocats rédigent l’accord trouvé et peuvent le faire enregistrer devant un tribunal

Objectif: Trouver une solution mutuellement satisfaisante, fiable et durable dans un environnement juridique sécurisé. 

Votre interlocuteur

Expérience professionnelle: 15 ans dans le secteur bancaire lui ont permis de rencontrer des chefs d’entreprises, des artisans, des commerçants, des professions libérales. Puis 22 ans dans la fonction publique territoriale lui ont permis d’élargir ses champs de connaissances et compétences (gestion ressources humaines d’une collectivité, suivi administratif , juridique et financier de marchés publics – interface avec les élus, les services finances, juridique, informatique mais aussi avec les entreprises, le Trésor Public)

Jean-Jacques CHEYMOL – Médiateur – Professeur d’Aïkido

Formation: 200h. Attestation délivrée par la Fédération Nationale pour le Droit de l’Entreprise (FNDE)- Président: Professeur Jacques REYNARD. Organisme de Formation: BFor Médiation

Pratiquant et enseignant l’Aïkido depuis de nombreuses années, le rapprochement avec la gestion des conflits et donc de la médiation s’est fait tout à fait naturellement.

Démonstration à l’Arena de Montpellier

AIKIDO : outil de médiation ?

L’AIKIDO est la rencontre, la mise en situation, d’individus très différents les uns des autres (condition physique, morale, origines sociales etc …) autour de formes d’attaques pré-définies (d’entrées) et de techniques (provenant du Budo et pour certaines que l’on retrouve dans d’autres arts martiaux, sports de combat et autres self défense)  visant à maîtriser sans détruire.

La finalité de l’Aïkido voulue par Maître Ueshiba, Fondateur de l’Aïkido : c’est la Paix. Alternativement uke et tori (schématiquement « attaquant » et « défenseur »), les pratiquant(e)s jouent des rôles différents dans le Dojo, champ de bataille symbolique.

Aujourd’hui, notre survie n’est pas en jeu, seule notre construction en tant qu’être humain, tolérant et ouvert aux autres me paraît être l’enjeu.

La richesse de l’Aïkido se situe dans cette rencontre (saisie ou frappe) autour de laquelle tout s’organise et se réalise, rencontre que l’on retrouve dans la pratique entre uke et tori dont nous pouvons constater la complémentarité et, par là même, de l’envie de construire ensemble.

Cette rencontre (physique par des saisies par exemple, mentale notamment par le regard) engendre une attitude (shisei) un placement, une distance (ma aï), une façon de se mouvoir dans l’espace (irimi-tenkan-henka-taisabaki), un état d’esprit (kokoro).

Il ne s’agit pas de pousser à droite ou à gauche, à prendre le dessus sur le partenaire, mais d’indiquer une direction, de sentir les intentions du partenaire, c’est-à-dire, s’il avance ou s’il recule, s’il pivote ou s’il descend sur ses appuis.

Que l’on soit uke ou tori, notre rôle est de ne jamais rompre le contact. Il y a donc une certaine bienveillante réciprocité  – Etre avec .

Où se situe la médiation?

  • L’ Aïkido peut être considéré comme étant un tiers neutre et impartial pour restaurer la communication entre deux personnes  puisque la finalité de l’Aïkido est la recherche de la Paix. L’enseignant fait ce lien.
  • Il n’y a pas d’échéance. L’objectif est que les personnes repartent satisfaites et cela peut demander de nombreuses séances.
  • En l’occurrence, la vertu de l’Aïkido permettant de faire ce lien avec la médiation, est qu’il n’y a pas de compétition, chacun peut aller à son rythme. Le temps n’est pas une contrainte mais un atout. Patience et persévérance.
  • En médiation, il s’agit d’instaurer – de restaurer – la confiance. Chacun vient avec son histoire, ses tensions.
  • A priori, je ne suis pas sensé connaître la personne en face de moi et que dois-je faire ?
  • On commence par simuler un conflit, un combat, mais pas n’importe quel combat puisqu’il s’agit de pacifier la relation.
  • L’Aïkido, outil de médiation, peut devenir ainsi un des modes de règlement alternatif au conflit.

EN RESUME :

  • -UNE ALTERNATIVE AU CONFLIT : simuler un conflit pour mieux le résoudre
  • -UNE RELATION GAGNANT-GAGNANT : UKE/TORI à tour de rôle
  • -LE DOJO : un lieu de rencontres et d’échanges d’expériences
  • -ABSENCE DE COMPETITION : gage d’une pratique coopérative
  • -UNE DEMARCHE PARTAGEE : pour s’améliorer physiquement et mentalement
  • -ACCEPTER LA DIFFERENCE : Faire preuve de patience -Etre curieux
  • -UN PRATIQUE OBJECTIVEE : des critères techniques clairs et des principes compris
  • -RECIPROCITE : se connaître pour s’estimer-Respect
  • -COMPRENDRE : qu’est-ce que je donne à mon partenaire ? Etre à l’écoute.
  • -LE TEMPS : persévérer dans une pratique partagée pour une solution équilibrée
https://escal-mediation.fr/formations